Organes: Côlon ou Rectum (colorectal) - Spécialités: Chimiothérapie

STRATEGIC-1 : Essai de phase 3 randomisé, évaluant l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non opérable et de type KRAS sauvage. L’objectif de cet essai est de comparer l’efficacité de deux stratégies thérapeutiques sur la durée de contrôle de la maladie, chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique non opérable de type KRAS sauvage. Les patients seront répartis de façon aléatoire en deux groupes de traitement. Les patients du premier groupe recevront une première ligne de chimiothérapie comprenant une perfusion d’irinotécan et une perfusion de 5-fluorouracile (5-FU) associée à une perfusion d’acide folinique, en association avec une perfusion de cétuximab : ce traitement sera répété toutes les deux semaines, en absence de rechute ou d’intolérance. Ces patients recevront ensuite soit une chimiothérapie de deuxième ligne comprenant une perfusion de bévacizumab associée à une chimiothérapie de type mFOLFOX6 comprenant une perfusion d’acide folinique, d’oxaliplatine et de 5-FU, soit une chimiothérapie de type mXELOX comprenant une perfusion d’oxaliplatine et des comprimés de capécitabine deux fois par jour : ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une première ligne de chimiothérapie de type mFOLFOX7 ou mXELOX associée à une perfusion de bévacizumab : ce traitement sera répété toutes les deux semaines. Ces patients recevront ensuite, soit un traitement de maintenance comprenant du bévacizumab associé à du sLV5FU2 (acide folinique et 5-FU), toutes les deux semaines, soit un traitement comprenant du bévacizumab associé à des comprimés de capécitabine : ces traitements seront répétés toutes les trois semaines. Puis, ces patients recevront, soit une chimiothérapie de deuxième ligne comprenant du bévacizumab, de l’irinotécan et du 5-FU, toutes les deux semaines, soit une chimiothérapie de type FOLFIRI associé à du bévacizumab. Ces patients recevront ensuite un traitement de troisième ligne à base d’anticorps anti-EGFR (cétuximab ou panitumumab) associé ou non à de l’irinotécan, toutes les deux semaines. Les patients seront suivis tous les mois. Des prélèvements de tumeur et de sang seront également réalisés.

Essai ouvert aux inclusions

Etude PRODIGE 54 - SAMCO : étude de phase 2 randomisée, multicentrique comparant l’efficacité et la tolérance de l’avélumab versus un traitement standard en 2ème ligne chez des patients ayant un cancer colorectal métastatique et une instabilité microsatellitaire (MSI). [essai en attente d'ouverture] Le cancer colorectal, qu’on appelle parfois « cancer de l’intestin », touche le côlon (gros intestin) et le rectum. Il se développe généralement très lentement, soit sur une période de 5 à 10 ans, avant de s’étendre à d’autres parties du corps. On distingue aujourd’hui deux principaux mécanismes de développement de ce cancer : l’instabilité chromosomique impliquée dans environ 80 % des CCR et l’instabilité microsatellitaire (IMS) impliquée dans 12 à 15 % des CCR. Il est important de pouvoir déterminer le mécanisme de développement de ce cancer pour adapter le traitement anticancéreux. L’objectif de cet essai est de comparer deux traitements sur la survie sans progression des patients ayant un cancer colorectal métastatique avec instabilité microsatellitaire. Les patients seront repartis de façons aléatoires en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront une chimiothérapie appelée FOLFOX s’ils ont reçu une chimiothérapie FOLFIRI en 1ère ligne, ou une chimiothérapie FOLFIRI s’ils ont reçu une chimiothérapie FOLFOX en 1ère ligne et au choix de l’investigateur si les patients ont reçu une fluoropyrimidine seule. L’investigateur choisira s’il associe au FOLFOX ou au FOLFIRI une thérapie ciblée telle que cétuximab, panitumumab, bévacizumab ou aflibercept. Les patients recevront une cure tous les 2 semaines. Les patients du deuxième groupe recevront une prémédication obligatoire par antihistaminique et paracétamol par infusion intraveineuse ou équivalent oral, approximativement 30 à 60 minutes avant chaque injection d’avélumab. Les patients recevront une cure d’avélumab toutes les 2 semaines. Les patients sont suivis toutes les 8 semaines pendant le traitement puis tous les 2 à 3 mois après l’arrêt du traitement jusqu’à progression de la maladie.

Essai en attente

Étude OPTIPRIME : étude de phase 2 visant à évaluer l’efficacité et la tolérance du FOLFOX (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) associé au panitumumab en première ligne selon une stratégie de « stop and go » avec boucle de réintroduction après progression sous fluoropyrimidine en traitement d’entretien chez des patients ayant un adénocarcinome colorectal métastatique sans mutation RAS. Le cancer colorectal est le deuxième cancer le plus fréquent chez la femme et le troisième chez l’homme. Il touche le côlon et le rectum et il se développe lentement pendant 5 à 10 ans avant de s’étendre à d’autres parties du corps. Le cancer colorectal peut former des métastases notamment dans le foie ou dans les poumons, s’il n’est pas détecté à temps. Le traitement du cancer colorectal métastatique se fait souvent par une thérapie ciblée seule ou associée à une chimiothérapie. Le panitumumab est une thérapie ciblée qui agit sur le récepteur EGFR et bloque la stimulation de la croissance et la division des cellules tumorales. Ce traitement est efficace uniquement pour les patients sans mutation RAS. L’objectif de cette étude est d’évaluer l’efficacité et la tolérance du FOLFOX (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) associé au panitumumab en première ligne selon une stratégie de « stop and go » avec boucle de réintroduction après progression sous fluoropyrimidine en traitement d’entretien chez des patients ayant un adénocarcinome colorectal métastatique sans mutation de RAS. Tous les patients recevront une chimiothérapie d’induction pendant 6 cures de panitumumab et un traitement FOLFOX-6 modifié (acide folinique, 5-fluorouracile et oxaliplatine) tous les 14 jours. En cas de contrôle de la maladie sous chimiothérapie d’induction, l’oxaliplatine et le panitumumab seront arrêtés après la 6ème cure et les patients recevront une chimiothérapie d’entretien jusqu’à progression et un traitement LV5FU2 (acide folinique et 5-fluorouracile) tous les 14 jours ou de la capécitabine 2 fois par jour. En cas de progression sous chimiothérapie d’induction, les traitements seront arrêtés et le patient passera en période de suivi avec un traitement de 2ème ligne, laissé au choix de l’investigateur. En cas de progression sous chimiothérapie d’entretien, des boucles de réintroduction d’oxaliplatine et du panitumumab seront réalisés selon le même schéma thérapeutique. Pour les patients pouvant bénéficier d’une chirurgie à visée curative, la chimiothérapie d’induction sera administré pendant 6 cures puis une chimiothérapie d’entretien, pendant un temps laissé à l’appréciation de l’investigateur puis les patients auront une chirurgie suivie d’une chimiothérapie adjuvante laissé au choix de l’investigateur. En cas de récidive de la maladie, le schéma de l’étude ne sera plus applicable et une chimiothérapie de type FOLFOX ou FOLFIRI (5-fluorouracile, leucovorine et irinotécan) associée à du panitumumab devra être proposée. Les patients seront suivis à la 6ème et 12ème semaines puis toute les 8 semaines.

Essai ouvert aux inclusions

Étude KEYNOTE-177 : étude de phase 3 randomisée comparant le pembrolizumab à la chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer colorectal de stade IV avec une haute instabilité de microsatellites (MSI-H) ou un déficit de réparation d’erreurs de réplication (dMMR). [essai clos aux inclusions] L’origine de certains cancers colorectaux est liée à une instabilité génétique induite par la défaillance du système de réparation de mésappariements de l’ADN appelé système MMR. Les microsatellites sont des séquences d’ADN répétitives qui sont particulièrement sujets aux erreurs de réplication en cas de défaillance du système MMR. Cette défaillance est impliquée dans 15-20% des cancers colorectaux sporadiques et dans la quasi-totalité des cancers colorectaux héréditaires. D’un point de vue clinique, les cancers colorectaux avec ces caractéristiques ont un meilleur pronostic et une moindre sensibilité à la chimiothérapie par 5-fluorouracile que les cancers colorectaux sans cette défaillance. L’objectif de cette étude est de comparer le pembrolizumab à la chimiothérapie standard chez des patients ayant un cancer colorectal de stade IV avec une haute instabilité de microsatellites (MSI-H) ou un déficit de réparation d’erreurs de réplication (dMMR). Les patients seront répartis de façon aléatoire en 2 groupes. Les patients du premier groupe recevront du pembrolizumab par voie intraveineuse, toutes les 3 semaines pendant 35 cures. Les patients du deuxième groupe recevront une chimiothérapie standard parmi les suivantes : - Du mFOLFOX6 : association de l’oxaliplatine de la leucovorine ou de la levoleucovorine et du 5-fluorouracile toutes les 2 semaines, puis le 5-fluorouracile toutes les 2 semaines. - Du mFOLFOX6 associé au bévacizumab toutes les 2 semaines. - Du mFOLFOX6 associé au cétuximab une fois par semaine. - Du FOLFIRI : association de l’irinotécan, de la leucovorine ou de la levoleucovorine et du 5-fluorouracile toutes les 2 semaines, puis le 5-fluorouracile toutes les 2 semaines. - Du FOLFIRI associé à du bévacizumab toutes les 2 semaines. - Du FOLFIRI associé à du cétuximab toutes les 2 semaines. Les patients seront suivis pendant environ 5 ans.

Essai clos aux inclusions
AB Science MAJ Il y a 4 ans
Essai clos aux inclusions